Rapho
Livre collectif. 2020.
En 1972, au lycée de Semur-en-Auxois, il passe le clair de son temps au labo-photo de l’école. Il réalise ses premières images et décide d’abandonner ses études. Deux ans plus tard, il découvre l’œuvre d’Eugene Smith, ce qui va déterminer son engagement photographique.
En 1980, il obtient t le prix des jeunes photographes aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles. Il entre à l’agence Viva et commence une série de reportages sociaux dans le domaine de la santé. En 1986, il rejoint l’agence Rapho. Son travail se caractérise par un engagement sur la durée et une très grande proximité avec les sujets photographiés. En 1988, il travaille un an dans le service des urgences de l’hôpital d’Aix-en-Provence.
Il s’installe ensuite à Paris et réalise pendant deux ans un reportage à l’Institut Curie, puis obtient une commande du Centre national de la photographie sur la prison de Poissy. En 1991, il se voit décerner le prix Niepce. Depuis, il enchaîne les reportages au long cours sur des sujets en France et en Europe.
En 1998, il entame une série de reportages sur l’abandon des enfants en Roumanie et leurs conditions de vie dans les orphelinats. Il y reviendra en 2001, puis en 2008. Il collabore également depuis 1994 avec les Petits Frères des Pauvres, pour qui il a réalisé de nombreux reportages. En 1994, il effectue un reportage sur le centre d’hébergement des personnes sans-abri de Nanterre. En 2011, c’est une commande de la Mairie de Paris sur le mal-logement, Vivre avec toit. Jean-Louis Courtinat avance ainsi depuis des décennies, trait d’union entre la “photographie humaniste” -il fut assistant de Robert Doisneau, et la “photographie engagée”, dans la lignée d’Eugene Smith.
