Clichy sans Cliché
Livre collectif.
Éditions Robert Delpire, 2006.
Lorsque la ville de Clichy-sous-Bois m’a demandé de participer à ce projet photographie sur Clichy, j’ai tout de suite accepté. D’une part, en tant que citoyen, je me sentais concerné par l’embrasement de cette banlieue, et d’autre part je trouverais injuste que l’on résume cette ville à ces sempiternelles images de voitures en feu qui ont fait la une de la presse mondiale.
C’est tout naturellement que je me suis installé au centre social de la Dhuys, véritable “poumon” au cœur de la cité de Clichy. Pendant un mois j’ai partagé la vie quotidienne de ces associations qui refusent de baisser les bras et dont le travail s’inscrit dans la durée, participant ainsi à l’équilibre du tissu social du quartier, Clichy, j’ai tout de suite accepté. D’une part, en tant que citoyen, je me sentais concerné par l’embrasement de cette banlieue, et d’autre part je trouvais injuste que l’on résume cette ville à ces sempiternelles images de voitures en feu qui ont fait la une de la presse mondiale. Lorsque la ville de Clichy-sous-Bois m’a demandé de participer à ce projet photographique sur J’y ai croisé des gens passionnés et passionnants. Venus d’horizons divers, tous font preuve d’imagination et d’énergie pour aider ceux qui, sans eux, n’auraient guère de moyens de se défendre. Ce fut pour moi une grande leçon d’humilité. En les photographiant et en recueillant leurs écrits, j’ai voulu leur rendre hommage.